Monday, May 19, 2008

air bleed

Tout air est unique. Même si on retrouve environ 78% de diazote en volume, environ 21% de dioxygène en volume et environ 1% de gaz comme les gaz rares (principalement de l’argon), dioxyde de carbone et de la vapeur d’eau, sous chaque altitude nous avons le sentiment de respirer quelque chose de différent. On appelle cette effet qui est crée à partir du mélange des lueurs de soleil et des souffrances de l’âme: “la part des sentiments sous les différents nuages”. L’air d’où provient l’énergie envahit l’âme et le soleil a une influence majestueuse sur l’histoire de chaque personne.

Chaque lueur de soleil tombe différemment sur chaque angle de la terre créant la lumière et les ombres sur les arbres, les routes, les bâtiments, les voitures et les êtres amoureux et douloureux. Certains contemplent le monde derrière les barreaux ou s’émerveillent de la grandeur qui les couvre du haut, d’autres varient leurs points de vue et essaient d’atteindre les nuages en se rapprochant de chaque pas vers le ciel. Mais il y a de rares personnes qui ferment les yeux et imaginent que sous un toit d’ozone, le ciel peut paraître claire et sombre à la fois, dépendant de soi. C’est aussi simple que la fluidité de l’eau qu’on voit à travers les ténèbres. Comme des gens en masse sans pareil, reste comme trace l’humidité, réunit en goutes.

Les distances se rapprochent sous les nuages, laissant place aux contes racontés à travers les images spontanées ou construites, mais qui a toujours comme objet « s’envoler » dans l’imaginaire. Des petits indices de tous les jours indiquent le sens de la vie et forment la mémoire d’où l’air de rien, on récolte les souvenirs et on offre au monde en forme de films et d’illusions pour pouvoir signer ses rêves sous l’atmosphère.